On le sait : la reprise des droits de retransmission de la Pro League de football belge par la plateforme DAZN ne se passe pas au mieux. Les discussions sont chaudes entre DAZN et les telcos belges pour l’inclusion des matches dans leur offre. Discussions qui n’ont jusqu’à présent pas abouti. Ce qui restreint pour le moment grandement l’audience de nos compétitions puisque leur diffusion est limitée à la seule plateforme DAZN.  Cette actualité du business sportif est l’occasion pour nous d’aller retrouver dans les différentes éditions récentes de l’Establishment Survey du CIM l’évolution des souscriptions aux packages sportifs de différents opérateurs.

On le sait : la reprise des droits de retransmission de la Pro League de football belge par la plateforme DAZN ne se passe pas au mieux. Les discussions sont chaudes entre DAZN et les telcos belges pour l’inclusion des matches dans leur offre. Discussions qui n’ont jusqu’à présent pas abouti. Ce qui restreint pour le moment grandement l’audience de nos compétitions puisque leur diffusion est limitée à la seule plateforme DAZN.

Cette actualité du business sportif est l’occasion pour nous d’aller retrouver dans les différentes éditions récentes de l’Establishment Survey du CIM l’évolution des souscriptions aux packages sportifs de différents opérateurs.

Le moins qu’on puisse en dire est que la pénétration de ces offres n’est pas immense. Encore plus du côté francophone, où l’on stagne à un maigre 4%.  Même en Flandre, l’offre Telenet, la plus répandue, reste une option de niche. Ceci étant, ces consommateurs qui acceptent de payer pour une dose supplémentaire de sports sont très téléphiles : ils surconsomment la TV live sous toutes ses formes, sur grand écran bien sûr (il reste de loin le point d’accès principal), mais aussi sur tous les autres "devices" possibles - ordinateur, smartphone, tablette.  Changement d’optique avec la vaste étude européenne sur les comportements médias dévoilée il y a quelques semaines.

Elle comprend évidemment des données sur la consommation des contenus sportifs. Pour son volet belge (qui ne comporte malheureusement pas de segmentation par langue), cette enquête confirme que le sport ne constitue pas l’attrait principal des offres vidéo ou streaming : celles-ci attirent proportionnellement plus avec la fiction, séries ou films.  Le questionnaire aborde également la satisfaction, demandant aux répondants de scorer leur "service de streaming préféré" sur une échelle de 1 à 5, 5 désignant la satisfaction maximum. Intéressant de savoir que la proposition qui recueille le score le plus élevé concerne le rapport qualité-prix !

Les offres en termes de séries et de films sont aussi très bien notées. Mais en moyenne, c’est le sport qui est lanterne rouge dans cette évaluation.  Devant l’enthousiasme mesuré que manifestent les consommateurs, on comprend mieux les réticences des telcos belges à ouvrir trop largement leur portefeuille pour le foot. Mais si dans la perspective évoquée par certains d’un défaut de l’opérateur DAZN, la mise sur pied d’une chaîne "100% foot belge" devait se concrétiser, il serait intéressant de voir si les fans de sports seraient nombreux à souscrire.

A priori, rien ne l’indique vraiment. Le moins qu’on puisse en dire est que la pénétration de ces offres n’est pas immense. Encore plus du côté francophone, où l’on stagne à un maigre 4%.  Même en Flandre, l’offre Telenet, la plus répandue, reste une option de niche. Ceci étant, ces consommateurs qui acceptent de payer pour une dose supplémentaire de sports sont très téléphiles : ils surconsomment la TV live sous toutes ses formes, sur grand écran bien sûr (il reste de loin le point d’accès principal), mais aussi sur tous les autres "devices" possibles - ordinateur, smartphone, tablette.

Changement d’optique avec la vaste étude européenne sur les comportements médias dévoilée il y a quelques semaines. Elle comprend évidemment des données sur la consommation des contenus sportifs. Pour son volet belge (qui ne comporte malheureusement pas de segmentation par langue), cette enquête confirme que le sport ne constitue pas l’attrait principal des offres vidéo ou streaming : celles-ci attirent proportionnellement plus avec la fiction, séries ou films.

Le questionnaire aborde également la satisfaction, demandant aux répondants de scorer leur "service de streaming préféré" sur une échelle de 1 à 5, 5 désignant la satisfaction maximum. Intéressant de savoir que la proposition qui recueille le score le plus élevé concerne le rapport qualité-prix ! Les offres en termes de séries et de films sont aussi très bien notées. Mais en moyenne, c’est le sport qui est lanterne rouge dans cette évaluation.

Devant l’enthousiasme mesuré que manifestent les consommateurs, on comprend mieux les réticences des telcos belges à ouvrir trop largement leur portefeuille pour le foot. Mais si dans la perspective évoquée par certains d’un défaut de l’opérateur DAZN, la mise sur pied d’une chaîne "100% foot belge" devait se concrétiser, il serait intéressant de voir si les fans de sports seraient nombreux à souscrire. A priori, rien ne l’indique vraiment.