what
we say
On pourrait appeler cela le ruissellement de réputation.
Pour rappel, une théorie économique - très controversée - affirme que favoriser l’enrichissement des classes aisées, par exemple en réduisant au maximum la taxation sur les hauts revenus, va finalement bénéficier aux moins favorisés, par "ruissellement" : les riches faisant tourner à plein la machine économique, cela bénéficierait au plus grand nombre.
Des éléments solides pour le prouver ?
En mai dernier, l’organisation a fait interroger un peu plus de mille répondants sur le thème "Médias et confiance".
Presse papier, radio et TV live se partagent les premières places ; les médias digitaux suivent, parfois de loin.
L’étude ne se contente pas d’un score global, mais approfondit les facteurs constitutifs de la confiance. En premier lieu vient la légitimité, qu’un marketer qualifierait sans doute volontiers de "stature de marque", puis l’expertise. L’affinité - grosso modo, la relation qu’on entretient avec le média - constitue le troisième facteur par ordre d’importance, qui score particulièrement fort pour les réseaux sociaux et les plateformes vidéos gratuites "à la YouTube".
Ces enseignements rappellent l’étude britannique "Signalling success" de Thinkbox, qui montrait aussi que les médias "hébergeurs" exercent une influence sur l’évaluation des marques qui s’y trouvent. Mais l’enquête française, confirme aussi un paradoxe connu : confiance et fréquence d’utilisation ne sont pas liés. En témoignent les positions respectives des médias sociaux et de la presse papier : les premiers ont le taux de confiance le plus bas, mais une fréquentation presque quatre fois plus intensive que celle de la presse papier, qui est pourtant titulaire du record en termes de confiance.