what
we say
Une information de durée de consommation peut aussi résulter d’un comptage plus ou moins mécanique, comme dans l’étude d’audience TV ou celle relative à Internet : on agrège alors automatiquement la durée des sessions et on produit donc une durée de consommation sur base d’une observation.
Pour obtenir une vue globale, les solutions passent par une observation dite passive, où l'on enregistre les différents comportements typiquement via un appareil mobile, ou par une déclaration dans une enquête par questionnaire.
Une de ses questions porte sur leur consommation média, en l’abordant ainsi : "Un jour moyen, combien de temps passez vous à écouter la radio, aller sur Internet via mobile, lire la presse papier, etc. ?". La réponse étant basée sur une échelle de durée à 8 positions, allant de moins de 30 minutes à plus de 10 heures par jour.
Ce sont ces moyennes qu’illustrent nos graphiques, avec une durée cumulée de plus de 9h sur une journée moyenne si on agrège toutes les options. 9 heures par jour de 24 heures! Attention, il s’agit là d’une durée brute, non dédupliquée. On sait en effet que certains médias peuvent être consommés en parallèle, par exemple l’activité sur les médias sociaux tout en regardant la télévision, en linéaire ou non.
L’élément nouveau ici est que justement cette durée est en baisse d’environ une demi-heure en 2023 par rapport à 2022 ou 2021. Une baisse qui affecte aussi bien les néerlandophones que les francophones, et semble d’ailleurs assez généralisée.
Pour autant, on ne peut pas déplorer cette différence : elle ne signifie de toute façon pas que la consommation nette de médias est en baisse.
Si cette baisse signifie - ce qu’elle fait peut-être - un renforcement de l’attention et de l’assiduité aux différents médias considérés, il s’agit même plutôt d’une nouvelle pas trop mauvaise.